@ArtSoAfrica

Ecrit par A. S. HOUNKPE - Rédacteur @ArtSoAfrica. 

Le festival qu’il convient d’appeler le plus grand spectacle vivant du monde est  l’endroit unique  consacré aux pièces théâtrales du monde. Les acteurs du monde de la scène se donnent rendez-vous chaque année au mois de juillet pendant lequel la ville d’Avignon (France) double sa population et se transforme en un cabaret géant où se produisent des milliers de spectacles.

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ourtant, pour sa 71e édition, Le festival d’Avignon 2017, affichait l’ambition de faire un focus sur l’Afrique subsaharienne. Malgré ce clin d’œil affiché aucune pièce de théâtre venant d’Afrique n’a été programmée par la direction artistique dirigée par Olivier Py.

La publication du programme officiel le 22 mars dernier a créé la polémique auprès de quelques artistes et intellectuels africains.
C’est le dramaturge et metteur en scène  Congolais  Dieudonné Niangouna qui a été le plus véhément. Sur sa page facebook le 23 mars, il a publié un long article à charge contre la direction du festival. L’auteur évoque dans son texte la censure des productions théâtrales du continent  dans cet extrait: « Inviter un continent sans sa parole c’est inviter un mort. C’est une façon comme une autre de déclarer que l’Afrique ne parle pas, n’accouche pas d’une pensée théâtrale dans le grand rendez-vous du donner et du recevoir. Et insister en invitant cette Afrique sous cette forme muselée c’est bien pire qu’une injure. C’est inviter un mort à sa table, lui envoyer toutes les abominations à la gueule, sans se reprocher quoi que ce soit, parce que de toute évidence on sait que le mort ne parlera pas, et c’est bien la raison de cette invitation. »

Lire l’article complet ici sur le site de sceneweb.fr

Cependant, Vous pouvez admirer des spectacles de danse contemporaine africaine, Avec:

  •  Le Chorégraphe Burkinabé Serge Aimé COULIBALY dans son spectacle KALAKUTA REPUBLIC



  • Le Chorégraphe Sud-Africain BOYZIE CEKWANA Dans son spectacle multidisciplinaire THE LAST KING OF KAKFONTEIN
  • Les danseurs et chorégraphes Burkinabé Seydou BORO et Salia SANOU dans leur création de danse sur l’homme contemporain pressé, obnubilé par le temps qui passe et qui ne prend plus le temps de la rencontre, de l'amitié, de l'amour. FIGNINTO - L'ŒIL TROUÉ
  • Les danseuses ivoiriennes Nadia BEUGRE et Nina KIPRE dans la chorégraphie SANS REPÈRES de leur compatriote et regrettée Béatrice KOMBE
  • La danseuse, chorégraphe et actrice Haïtienne Kettly NOËL dans sa création TICHÈLBÈ

Sans oublier la musique avec Rokia Traoré, Angélique KIDJO, Isaach DE BANKOLÉ et LES BASONGYE de Congo (RDC).

Voir le programme détaillé pour plus d’infos ICI.




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